Daniel Burren x Philippe Parreno : « simultanément, travaux in situ et en mouvement »
Daniel Burren et Philippe Parreno investissent la galerie Kamel Mennour à l’occasion de l’ouverture de son nouvel espace. Read More
Une collaboration unique
Les deux artistes piliers de la scène artistique Française et internationale s’unissent pour une collaboration inédite. Ensemble, ils imaginent une exposition unique en son genre qui se concentre sur la manière dont les choses apparaissent et disparaissent.
Une expérience sensorielle
Cette exposition invite ses visiteurs à s’immerger complètement dans un espace de près de 350 m2. Des miroirs, des filtres de couleurs vives, des stores de fenêtre occultants et un mur d’eau, tout est pensé pour éblouir. Le temps d’un instant, la galerie brouille les frontières entre les choses pour offrir une expérience sensorielle digne d’un voyage dans un labyrinthe onirique.
À travers cette présentation, Daniel et Philippe veulent particulièrement s’intéresser à la manière dont les formes se manifestent et démontrer qu’un objet combiné à un autre ne font pas toujours deux objets. Ils souhaitent pousser les visiteurs a se questionner sur la signification de l’art et la condition d’existence des formes dans celui-ci. Ce qu’ils font en inventant une nouvelle architecture à l’atmosphère troublante et mouvante.
“L’exposition s’intéresse à la manière dont les choses apparaissent et disparaissent, ce qui est la définition d’un fantôme ou de n’importe quelle forme qui se manifeste. Les moines copistes parlaient de fantôme quand ils se souvenaient avoir déjà lu une phrase dans un ouvrage au moment où ils la recopiaient. Le fantôme c’était le re-lu. Il représente l’incertitude ou l’inachevé, mais aussi le ré-inventé. Ces quasi-objets possèdent une existence inachevée. Le monde n’est pas seulement hanté par des fantômes, il est également transformé en permanence par eux. On n’y échappe pas. Un objet, n’importe lequel, n’existe pas sans son exposition, il répond à un nouveau récit ou à une nouvelle mise en scène, il apparaît dans un nouveau rituel.” – Philippe Parreno